Le 21 juillet, Bracaillonne a conté, sur les lieux mêmes de sa découverte, l’émouvante aventure du chevrier qui découvrit la source salée de Salins sur Ollon, avant de révéler la vérité vraie sur le mystérieux dahu qui hante le Sentier du Sel…

Le 31 juillet, petits et grands ont pu tester le métier du « bournelier », et percer des troncs de mélèze que l’on emboîtait pour constituer des saumoducs – à l’instar de celui qui reliait la mine de Salins à la saline des Dévens !

Le 4 août, le Bon Génie des Mines révélait les secrets du plus grand réservoir à saumure de Suisse, sous l’œil attentif d’un canari, dont les mineurs se servaient à l’époque comme détecteur de grisou !

Le 7 août, notre guide en robe à crinoline invitait à côtoyer les personnages célèbres liés à l’histoire du sel, qui fréquentèrent Bex, ses mines et salines et ses hôtels gastronomiques ou balnéaires, d’Alexandre Dumas à Haïlé Sélassié.

Le 11 août, les randonneurs ont pu s’initier aux vertus culinaires et médicinales des fleurs qui ponctuent le Sentier du Sel, et découvrir les étonnantes symbioses qui unissent ces fleurs à l’univers des papillons !

Le 14 août, le capitaine des mines François Samuel Wild a fait revivre, le long des cascades de la Gryonne, la période la plus cruciale de l’histoire des mines et salines du Pays de Vaud, entre restructuration, sabotage, incendie et révolution, avant de présenter sa « saline-modèle » des Dévens-sur-Bex ! Puis les randonneurs ont pu s’exercer au broyage du sel à la meule et déguster un apéritif servi dans le jardin de Jean de Charpentier, qui dirigea les mines de sel de Bex de 1813 à 1855.

Le 18 août, les visiteurs, par le biais de l’exposition sur « Le sel de l’alchimie » située au cœur du « castel » de Salins sur Ollon, ont pu découvrir, en partant sur les traces de l’alchimiste du 16^e siècle Nicolas Barnaud, le rôle joué par le sel dans la quête de la pierre philosophale, laquelle permet de transmuter le plomb en or…

Le 11 septembre, lady Sophia Duberly Delmard et le banneret Nicolas de Graffenried ont permis au public de revivre en direct la ruée suisse sur l’or blanc qui s’est jouée dès 1554 à Salins sur Ollon, au fil d’un voyage dans le temps ponctué d’anecdotes amusantes et de démonstrations passionnantes.

Le 25 septembre, le réservoir à saumure de Sanfins accueillait un nouveau groupe sous la direction d’Isaac Gamaliel de Rovéréa, l’ingénieur qui fit creuser au 18^e siècle la galerie longue de 195 mètres, puis la fit élargir pour en faire une « caverne » destinée à stocker près de 2600 m³ d’eau salée durant l’hiver.