A l’aide de matériel didactique, les migrants découvrent les secrets de l’exploitation du sel en Suisse, puis se mettent dans la peau des sauniers de l’époque en s’exerçant à la technique de l’évaporation de la saumure.

Deuxième étape : le chevrier goûte l’eau de la source découverte par sa chèvre et s’exclame : « Mais, cette eau est salée ! »

Rien de tel que le jeu et le mime pour palier l’obstacle de la langue ! Première étape : l’épisode de la découverte de la source salée par la chèvre de Bracaillon. Le temps de faire comprendre ce qu’est une « chèvre » et comment cela se prononce – et voilà la célèbre légende jouée par deux jeunes Erythréens !

L’Association Cum Grano Salis s’est lancée un défi : réunir une dizaine de migrants à Salins sur Ollon, haut lieu de la ruée sur l’or blanc, afin de les initier à cet épisode de l’histoire suisse.

Troisième étape : l’apparition du banneret Nicolas de Graffenried, qui va faire creuser en 1554 la première mine de sel de Suisse sur les hauts de Salins, à l’emplacement découvert grâce à la chèvre de Bracaillon.

Le film tourné sur le Sentier du Sel permet d’appréhender par l’image les différents aspects de l’exploitation du sel en Suisse, avant de coiffer le casque des mineurs…

… et de partir explorer la galerie minière et le réservoir à saumure de Sanfins – histoire de se familiariser avec le travail des mineurs…

Des apprentis mineurs à la fois impressionnés et fiers de leur expérience souterraine !

Au cœur de la Maison de Salins, la troupe interprète un groupe de touristes grelottant dans la mine, puis les mineurs au travail, cacolet à l’épaule, et s’activant à tailler une galerie massette et cisette en main. Une expérience réussie sur le sel de l’intégration !